C’est dommage, quand même. Episode 1.

Quand j’étais en D3, on a passé deux jours à attendre les résultats de nos examens de fin d’année.
Parce que la secrétaire de la scolarité n’avait pas de punaise pour les afficher sur le tableau en liège. Et non, c’était pas possible de juste nous donner les feuilles de résultats.

Quand j’étais interne, j’avais 12 RSCA à faire en trois ans. Et puis 8. Ou 6. Enfin 12 c’était mieux, mais si y’en avait moins, ça pouvait fonctionner quand même. Enfin ça dépendait du tuteur. Et de la personne à qui on posait la question. 

Depuis que je suis enseignante, j’ai vu des cours être annulés parce qu’il n’y avait pas suffisamment d’internes inscrits. Internes qui n’étaient pas au courant qu’un cours avait lieu ce jour-là sur ce sujet-là. 

J’ai vu des externes qui ne connaissaient même pas l’existence du département de médecine générale de leur fac. Même ceux qui voulaient être généralistes, même ceux qui s’inscrivaient au certificat optionnel de médecine générale.

Il y a un mois, dans mon nouveau rôle de directrice de thèse, j’ai cherché désespérément les consignes locales concernant les polices de rédaction ou la mise en page. Sans succès.

C’est dommage, quand même, ce manque criant de diffusion des informations.
Parce qu’à l’heure d’internet, de facebook et de twitter, ce ne sont pas les moyens de communication qui manquent.

Ça pourrait changer.

Rendez-vous jeudi prochain.

D'accord, la livraison de courrier par des rapaces  nocturnes, c'est hyper cool. Mais c'est pas le plus efficace.

D’accord, la livraison de courrier par des rapaces nocturnes, c’est hyper classe. Mais c’est pas le plus efficace.

 

Episode 2
Episode 3
Episode 4
Episode 5
Ça pourrait changer